Trop souvent les riverains des massifs forestiers nourrissent les animaux sauvages en forêt : sangliers, renards, chevreuils. Inspirés des meilleures intentions, ils pensent qu’en les nourrissant, ils améliorent leur bien-être, ou les aide à « passer l’hiver » dans les meilleures conditions. Mais cette initiative a des conséquences néfastes, imprévisibles, voire parfois dangereuses…
L’apport de nourriture en lisière de forêt ou en zone urbaine modifie le caractère sauvage des animaux. Ces derniers, lorsque la faim les tenaille, quittent la forêt pour s’aventurer dans la zone urbaine dans l’espoir d’y glaner quelques restes alimentaires. Gourmands et opportunistes, les sangliers comme les renards s’adaptent très facilement à la présence humaine liée à la nourriture. Puis, ils ne fuient plus et reviennent régulièrement réclamer leur pitance.
Un animal sauvage, même gourmand, garde son instinct imprévisible. Les dégâts matériels sont nombreux : clôtures abîmées, jardins labourés, poubelles renversées, déchets éparpillés au bonheur des petits rongeurs.